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  • : LE RAVIN ROUGE - Anne CAZAL
  • : Projet de film à partir du Roman historique "Le Ravin Rouge" - Auteur : Anne CAZAL.
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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 08:21

RRF 009

 

 

 

RAVIN ROUGE

 

LE FILM

 

bg-topESPOIR    

HIER…

 

Je viens de terminer LE RAVIN ROUGE. Je l’ai lu presque d’un trait, dans mon désir renouvelé à chaque page de connaître la suite. J’ai été sous le charme des descriptions. Comme vous l’aimez notre cher pays pour en donner une si belle et si authentique image ! J’ai revu notre Algérie et j’ai revécu les événements tels qu’ils se sont réellement passés.
Certes, vous n’allez pas dans le sens qu’on veut donner, en France, à l’Histoire, l’essentiel, pourtant, n’est-il pas de décrire notre pays et les événements qui l’ont endeuillé de manière authentique, comme vous le faites si bien ?
Combien de lieux ont défilé devant mes yeux… La rue Michelet, j’habitais rue Charles Péguy – le boulevard Laferrière, n’avais-je pas la brasserie « Le Forum ? – la piscine du RUA, le Casino de la Corniche et la plage des casseroles, endroits combien familiers, le Casino pour y avoir passé de formidables soirées, et la Vigie où, avec mon épouse, nous avons occupé à la fin des années 40 un appartement dans un petit immeuble.
Vous donnez une belle image de cette mer et de ses fonds que je connaissais particulièrement pour y avoir fait de l’exploration sous-marine et du fusil harpon.
Le Ravin Rouge doit être lu par les Métropolitains afin qu’ils connaissent les raisons qui nous ont amenés à nous battre avec l’acharnement du désespoir pour que l’Algérie reste une province française, mais aussi par notre descendance afin qu’elle soit fière de l’œuvre accomplie par ses ancêtres, et qu’elle comprenne combien notre Résistance était noble.

(Joseph.ORTIZ Fondateur du F.A.F.)

bg-top Vous m’avez fait sourire, vous m’avez fait pleurer, nos cœurs et nos âmes se sont rejoints, et c’est à cause de vos lettres, de vos milliers de lettres qui m’ont tellement bouleversée que j’ai décidé de vous consacrer totalement le reste de ma vie à me battre de toutes mes forces, et même au-delà pour rebâtir la maison-Histoire, et déchirer le voile du mensonge d’Etat… Puis sont venus tous les amis qui luttent avec moi et je les remercie. Si un film pouvait être le fidèle reflet de ce livre, l’opinion métropolitaine à notre égard pourrait changer.

« Je voudrais faire l’éloge de votre livre « LE RAVIN ROUGE ». De tous ceux que j’ai lu sur la guerre d’Algérie et ses conséquences, qu’ils soient historiques ou romancés, c’est celui qui est le plus authentique. Témoin des événements que vous décrivez, j’en ai éprouvé, à sa lecture, de la haine et de la joie, j’ai retrouvé mon enthousiasme, mes certitudes, mes craintes et mes doutes de cette époque si tragique et si héroïque, cette vie si exaltante dans cette merveilleuse ville d’Alger et dans la région que voue décrivez, que j’ai bien connue, faisant partie du 1er régiment de spahis cantonné pendant 1939/1940 à Médéa, Damiette, Lodi et Loverdo.
Je n’ai rien oublié, et après plus de trente ans, il n’est pas un jour sans qu’une pensée traverse la Méditerranée pour me retrouver dans ce qui était « chez nous ». Merci Anne Cazal d’avoir écrit ce livre que tout Pied Noir se doit de posséder et certains « patos », à sa lecture, pourraient être amenés à réviser leur jugement à notre encontre.

                                                                                                       (Robert CAZETTES Adimad)

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  Lettre d’un Métropolitain, tout à fait ignorant de notre vie là-bas, écrite après l’explosion d’une bombe à la station Saint Michel à Paris, en 1995 :
« Comment ne pas penser à votre livre, la semaine dernière, quand cette bombe a explosé à la station Saint Michel ? Les expressions sur les visages, les cris, la stupéfaction, toutes ces choses que vous avez décrites avec tant de vérité !
Oui, hélas, votre livre, je ne l’ai pas lu comme un roman, mais comme un récit véridique où vous avez su transmettre au lecteur toutes les étapes de l’horreur, du mensonge et de l’abandon de la France, de l’impitoyable revendication nationaliste algérienne (je ne sais comment l’appeler sans vous blesser).
Notre pays a perdu son honneur dans cette bataille qui n’en fut presque pas une, car tout fut programmé d’avance. A plusieurs reprises, je n’ai pu trouver le sommeil après vous avoir lue… J’en ai gardé, très longtemps après, alors que ma vie s’est déroulée dans des circonstances très différentes, une véritable douleur…
Mais ce qui m’a le plus bouleversé, c’est cette fin, qui n’a pas de fin, en réalité, après l’épilogue qui voit les cercueils de l’héroïne et de sa fille, mis, par l’attachement un musulman, à l’abri pour l’éternité, dans cette terre, fureur… Cette fin, votre élégie, votre cri d’amour et de fidélité, c’est magnifique et…terrible.
Je vous remercie pour tous ceux auxquels vous avez voulu rendre hommage. Sachez, seulement que vous n’étiez pas totalement seuls. Dans un passé confus, dans le brouillard des gaz lacrymogènes, dans le tumulte de la rue, face au gauchisme, je criais, sur les épaules de mon père : Algérie Française ! C’était à Pau, rue Samonzet, et je voulais simplement vous le dire        

                                                                                                  (J.P.H 64000)

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 AUJOURD’HUI  

J’ai le plus grand plaisir à vous écrire comme j’ai eu la plus grande émotion à vous lire. Votre livre « Le ravin rouge » m’a ramenée sur les sentiers d’autrefois. Je suis de Cherchell où j’ai exercée, toute jeune le métier de sage-femme, après avoir effectué mes études secondaires à Blida, puis mes études supérieures à l’hôpital de Mustapha.
Le récit juste et fidèle des événements que l’on connaît m’a profondément bouleversée. De ce point de vue votre ouvrage constitue une œuvre véritable de mémoire, laquelle sera portée à l’écran, ce qui me réjouit d’avance.
J’ai hâte de voir à nouveau s’exprimer toutes les émotions contrastées que j’ai ressenties à la lecture de votre témoignage poignant : cruauté et massacres, héroïsme de la population, désespoir et douleur, sont si bien décrits par votre plume qu’on en oublierait presque que l’horreur se décline au pays « des ruines couvertes de fleurs et de lumière où les Dieux parlent dans le soleil ».
Pour ce roman sur notre chère Algérie, à la fois historique et lyrique, je vous remercie profondément.
                                                                                                        
Monique B.

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  Je vous dois une nuit blanche, une nuit dans un non-temps qui a laissé tellement de traces en moi que, maintenant, j’en rêve… C'est-à-dire que ce livre, après l’avoir commencé et dès que le héros arrive dans ce bled que j’ai bien connu, on ne peut plus le lâcher…
Voilà que je ressentais physiquement l’émerveillement de ces couchers de soleil sur la montagne, voilà que je respirais encore l’haleine de ces nuits d’été parfumées des senteurs de fleur séchées et de jasmin, et puis, au fil des pages, je suis entré dans un étrange délire au fur et à mesure que se précisait le danger…
Ce danger, ces menaces, ces épreuves, je les revivais, je n’étais plus dans mon lit, votre livre à la main, j’étais suspendu à cet espoir, puis à cet arrachement, et j’avais envie de crier ma douleur d’être chassé de ce qui, au fond de moi, était ma vie réelle, pas la survie mesquine de ces cinquante dernières années, dans un pays sans morale et sans compassion…
Et puis, soudain, j’ai eu peur pour vous, Madame, pour ce film que vous voulez faire en pensant que les métros nous comprendront mieux… Mais ils ne vous laisseront pas faire, l’histoire que vous leur racontez est à l’opposé de tout ce qu’on leur a appris. A votre bonne foi, à votre courage, ils opposeront les intrigues, les compromissions, ils vous baladeront dans le sillage de leurs manigances hypocrites.
Attention, Madame, votre œuvre, votre révolte si bien exprimée, sont pures de toute arrière pensée suspecte… Mais vous ne connaissez pas les démons de la politique qui gravitent justement autour de tout ce qui est franc, ce qui est droit, ce qui est pur, pour empêcher que s’exprime la vérité.
Votre film, il vaut mieux que vous le sachiez, va être une bataille. Avec votre volonté, votre courage et votre ténacité, vous avez pu tailler à votre livre la place qu’il mérite. Mais pour votre film, cela va être pire et je crains que vous ne réussissiez pas si notre communauté ne forme pas une armure autour de vous. J’invite tous nos compatriotes à la former avec ceux qui vous entourent déjà.

                                                                                                           Gérard G.
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   Certains savent que depuis bien longtemps je combats pour la vérité. Certes, j’ai reçu parfois des volées de bois vert, très dures, qui ont laissé des traces. Le premier des miens, ayant posé le pied sur la terre algérienne avec Bourmont, m’a laissé en héritage : 
    
                                               la ténacité !        

                      VOUS AUREZ VOTRE FILM ! 

                                                                                                            Anne CAZAL

 

 

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